mardi 17 janvier 2017

DERRIÈRE LES COLLINES DE CALLIGRAMMES, L’HOTEL CALIFORNIA


#PourCeuxQuiSontPressés 

Les Eagles prophétisés par Apollinaire
Une #Lorgnette sur un #LivreAncien par la #VillaBrowna qui feuillette une #EditionOriginale des #Calligrammes d’#Apollinaire. Il y est question de #Golem, du #bleu, de l’#HotelCalifornia.




Pour ceux qui n'ont pas non plus le temps, mais qui le prennent quand même. 
Tenir dans ses mains l’édition originale des Calligrammes, c’est quelque chose. L’idée du recueil était venue à Guillaume Apollinaire aux beaux jours de 1915. Dès le 24 juin de cette deuxième année de guerre, dans une lettre adressée à Louise Faure-Favier, dont il partageait la bienveillante amitié avec Marie Laurencin, il annonçait clairement la couleur : « Case d'Armons est une curiosité bibliographique, j'espère qu'elle paraîtra en volume typographié après la guerre avec […] tous mes autres poèmes envoyés à mes amis ou amies. »[3].

Et c’est ce qui effectivement ce qui arriva. Case d'Armons et les poèmes écrits entre 1912 et 1917 parurent au Mercure de France en avril 1918. Le Mercure et Apollinaire, c’était une vieille histoire. Les portes de la maison lui avaient été ouvertes en 1908 par Léautaud qui y fit publier sa Chanson du mal-aimé. « Leur amitié dura, malgré le caractère difficile de Léautaud, jusqu'à la mort du poète. C'est sans doute pour tenir compagnie à Apollinaire
La revue du Mercure tâchée
convalescent que Léautaud lui offrit un de ses chats qu'il aimait plus que les hommes. »[4] Puis, à partir du 1er avril 1911 parut dans la revue du Mercure de France une nouvelle rubrique, joyeuse et débridée, La Vie anecdotique, signée par Apollinaire sous le masque de Montade. C’est au Mercure encore, que furent d’abord publiés « La grâce exilée », « La boucle retrouvée » et « Refus de la colombe », trois poèmes de 1915 envoyés à Louise Faure-Favier. Ils seront réunis sous les Lueurs de Tirs de Calligrammes. C'est enfin un exemplaire de la Revue du Mercure qui recueillit le premier sang du poète: «Bombardement, écrit-il dans son journal. Je lisais à découvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, à 4 heures un 150 éclate à 20 mètres, un éclat perce le casque et troue le crâne. »

Une reliure de Devauchelle pour l'exemplaire de Gérard Bauër

L’édition originale des Calligrammes, numérotée, fut imprimée sur du papier de guerre orangé, rêche et odorant. L’exemplaire que nous présentons a miraculeusement conservé sa parfaite intégrité alors que l’on sait que ce méchant papier a une fâcheuse tendance à être cassant. Il a été protégé par ses couvertures d’origine et par une reliure de Devauchelle pleine de tact. Ce demi-maroquin à coins brun, aux plats et aux pages de garde de papier vert terreux souligne chromatiquement l’omniprésence du champ de bataille dans le recueil. Roger Devauchelle, à n’en pas douter, dut particulièrement s’appliquer à relier cet exemplaire, lui qui naquit en 1915 d’un père mort au champ d’honneur en 1914[5]. Apollinaire fut lui aussi, en quelque sorte, orphelin. Enfant non reconnu, élevé sans père, il partageait avec Devauchelle l’expérience de l’absence. Mais c’est le parfum de scandale qui le rapprochait de Gérard Bauër, à qui cet exemplaire appartenait. Le père de Bauër en effet ne fut autre que le fils naturel d’Alexandre Dumas, autrement dit un bâtard comme Guillaume.

Sans père, le poète-soldat, avait hérité d’une deuxième mère en devenant français le 9 mars 1916. Cette mère-patrie ne lui fit pas de cadeaux. Apollinaire, bonne pâte, n’en voulut pas à sa marâtre. Il chercha juste à laisser un « souvenir impérissable du moment de l'humanité où tout périssait »[6] . Par la même occasion, il décida d’en profiter pour faire entendre le chant du cygne de la « typographie [qui terminait] brillamment sa carrière, à l'aurore des moyens nouveaux de reproduction que [seraient] le cinéma et le phonographe. »[7].
Liber de laudibus Sanctae Crucis

Pour certains, les « calligrammes [furent] provoqués par les influences conjuguées du Mallarmé de Un coup de dés, la mise en page des journaux, les sous-titres des films, à un degré moindre par l'écriture sino-japonaise et par les premières expérimentations futuristes qui [voulaient] ajouter le mouvement (déplacement à la fois dans l'espace et dans le temps) à la simultanéité. »[8]
Le procédé n’était pourtant pas nouveau. Et de clignoter dans notre esprit, l’image de la Dive Bouteille rabelaisienne dont les contours épousent les mots de la prière de Panurge[9]. Il est par
Micrographie hébraïque
ailleurs admis que « le dessin textuel remonte au moins au IXe siècle, sinon à l'antiquité : Raban Maur (780 - 856) avec le Liber de laudibus Sanctae Crucis »[10] donne des exemples magistraux de cet art rare. La micrographie hébraïque fait aussi office d’aïeule des Calligrammes, ancêtre contre laquelle ils s’élèvent par leur revendication de modernité, leur refus de la tradition, l’éloge appuyé qu’ils firent des petits riens.



...pour changer un pneu
Parce qu’après tout, c’est la guerre. La mort rôde. Il n’est plus temps de prendre des pincettes. Il n’y a plus à avoir honte des petites choses triviales que l’on aime, ni à dissimuler les grandes affaires qu’on abhorre. En d’autres mots, il faut se magner les fesses de dire ce que l’on pense avant que la grande Faucheuse nous coupe le sifflet à jamais. Lope de Vega en eut comme Apollinaire pleinement conscience. Sur son lit de douleur, il demande avec insistance si c’est bien là la fin qui s’approche. On s’en étonne. On se consulte. On acquiesce. Et Lope, dans un souffle de soulagement, d’avouer : « maintenant, je peux le dire. Dante m’a toujours profondément ennuyé ». Apollinaire, lui, n’attend pas son agonie du 9 novembre 1918 pour faire son coming-out. Dans sa tranchée de terre, il gratte du papier. « Dans Calligrammes, aux trois quarts composés de poèmes de guerre, la mort est moins nommée peut-être que dans Alcools, et c’est tout à l’honneur du poète que d’avoir observé tant de discrétion et de pudeur touchant au risque accepté, choisi et couru, sans le moindre marchandage. Calligrammes ne fait guère d’allusions à la mort que pour rappeler sans élever la voix, le sacrifice des adolescents des classes 15 et 16. »[11] En revanche, il s’applique à mettre en lumière les accroche-chaussettes, le bois vert, les soldats d’un sou, un tout petit oiseau, des pneus qui éclatent, « la mandoline l’œillet et le bambou » qui donnent leurs formes souples à un triple calligramme.
Case d'Armons polygraphié
Case d’armons, le troisième livre du recueil est né de ces instants modestes. C’est un ensemble polygraphié de 21 poèmes imprimés «à la batterie de tir devant l'ennemi». On avait permis à Apollinaire, au front depuis avril 1915, d’utiliser le duplicateur stencil de l’état-major. Il tira donc sur papier quadrillé en juin 1915, 25 exemplaires retouchés à la main et enrichis de papiers collés[12]. On en imagine l’odeur, mélange d’effluves d’alcool paraffiné et de tabac pour pipe mâtinée peut-être d’un vague parfum de graillon. Un peu plus et on s’y croirait, aux côtés de Guillaume poète-poilu-potache.
La couleur violette des textes reproduits au stencil, c’est connu, tire parfois jusqu’au bleu. Or le bleu est la couleur prédominante des Calligrammes bien qu’il ne s’attache nullement à qualifier le ciel la plupart du temps fuyant, camouflé quand il n’est pas aux abonnés absents. Le bleu est plus à l’âme. Il se fait «galop bleu des souvenances», rappel de mer «Bleu-de-roi comme les golfes méditerranéens », « volutes bleuâtres » d’un cigare. Il joue les correspondances baudelairiennes quand il permet au « crapaud [de moduler] un tendre cri d’azur ». Et puis bien sûr, il évoque à plusieurs reprises « l’intrépide bleusaille » trop jeune et l’horizon des vareuses de la soldatesque trop bleues.


De marchantes mottes de terre
Si on lève peu le nez en l’air dans le recueil, c’est pour mieux garder le regard rivé sur le sol. Apollinaire en profite pour moderniser les figures du Golem argileux et de l’Adam terreux. Ce sont désormais les « Fantassins [qui sont de] Marchantes mottes de terre ».

Il réinvente dans la lancée le mythe de la bête endormie que l’on réveille et qui s’applique à vous faire comprendre qu’elle est du coup d’une humeur de dogue. Les soldats ne sont pas des marins qui mettent pied à terre sur une baleine assoupie prise par erreur pour une île et qui, ranimée par les allers et venues des bonshommes, les noie en plongeant sans crier gare. Ils ne sont pas non plus confrontés
à l’ire du Kraken engourdi qui dernièrement a été dérangé par les
le Kraken version Caraïbes
Pirates de Caraïbes. Ils n’ont pas à affronter Smaug, le dragon-gardien de trésor des nains qui fut réveillé par Bilbon le Hobbit.


Non. « Tandis que la guerre / Ensanglante la terre », c’est face à la Terre furieuse, qui n’a plus rien de nourricière que les soldats de la der des der se retrouvent malgré eux. « La terre a faim et voici son festin de Balthasar cannibale / Qui aurait dit qu’on pût être à ce point anthropophage / Et qu’il fallût tant de feu pour rôtir le corps humain ». Allons ! « Ne pleurez donc pas sur les horreurs de la guerre / Avant elle nous n’avions que la surface /De la terre et des mers /Après elle nous aurons les abîmes » ! Tu parles d’un cadeau. En prime, la Terre a fait en sorte de laisser béant chaque « trou qui tient lieu d’âtre et ce qui y brûle est un feu semblable à l’âme ». Il n’y a plus six portes de l’Enfer comme les avaient dénombrées les Anciens, mais autant que de cavités ménagées par autant d’obus tombés. Cerise sur le gâteau, la Terre s’est fait accompagner de sa fille la Tranchée qui est tombée amoureuse en bloc des troufions : « Ô jeunes gens je m’offre à vous comme une épouse / Mon amour est puissant j’aime jusqu’à la mort / Tapie au fond du sol je vous guette jalouse / Et mon corps n’est en tout qu’un long baiser qui mord ».

C’était encore et toujours pour les jeunes classes de 15 et de 16 qu’Apollinaire se fait du mouron.
Wilde/Apollinaire selon Fleuret
Pour sa part, il ne se fait pas d’illusion. Avant la guerre, lui qui se targue d’avoir la faculté de prédiction, a déjà reconnu plusieurs fois le signe de sa mort précoce. Son vieil ami Fernand Fleuret se souvient d’un de ces épisodes : « c'était en 1913. Il était venu chez moi avec quelques amis. Nous étions assis tous deux à une petite table, sous un buisson de fleurs. Son visage me rappelait, par un artifice de coiffure, celui d'Oscar Wilde, quand une rose chut en tournoyant dans sa coupe, pareille au passereau blessé. Nous eûmes tous deux la même pensée, celle de sa fin prématurée, et je vis son regard plaintif […] Il hésita quelques secondes, puis il porta sans mot dire la coupe à ses lèvres en me serrant doucement la main »[13].


« Apollinaire se vantait de ses dons de prophète et bien de ses prédictions se sont réalisées » affirme sans ambages Michel Décaudin, exégète du poète et découvreur des Lettres à Lou. Or, sa prédiction la plus sensationnelle se trouve peut-être toute entière dans un des poèmes de Calligrammes, « Les collines ».
Derrière les Collines...
Elles annoncent à n’en pas douter la chanson « Hotel California » composée et chantée pat les Eagles. Entre le poème et la chanson, ce n’est pas une passerelle que l’on peut jeter mais au moins un solide pont de pierre. Chez Apollinaire comme chez les Eagles, il y a la conscience de vivre une époque cramée qui succède à des époques bénies. Il y eut la belle époque d’avant 14 pour le premier et les années 60 naissantes pour les autres. Et tandis que Guillaume se demande « où donc est tombée [sa] jeunesse / Tu vois que flambe l’avenir », Don Henley, le leader du groupe, déclare : « Les paroles de ce morceau reproduisent parfaitement l'esprit de l'époque, qui était une période de grands excès dans cette région et dans le business de la musique en particulier. »[14]

La petite musique des « Collines » sonnent familière à nos oreilles baignées de culture pop. Bientôt les accords d’ « Hotel California » se font entendre au loin, qui se rapprochent. “Le chauffeur se tient au volant / Et chaque fois que sur la route / Il corne en passant le tournant/ Il paraît à perte de vue / Un univers encore vierge”, comme “on a dark desert highway” (le long d’une autoroute sombre et déserte). Au bout de la route, une jeune femme. “She lit up a candle and she showed me the way” (elle alluma une bougie et me montra le chemin). “C’est la dame / Elle monte dans l’ascenseur /Elle monte monte toujours /Et la lumière se déploie / Et ces clartés la transfigurent”. Si on danse dans « Les collines » et à l’ « Hotel California », c’est pour essayer de vaincre le temps. “Le bal tournoie au fond du temps” … “Some dance to remember, some dance to forget” (certains dansent pour se souvenir, certains pour oublier). Et tandis que “Tous sont morts [,] le maître d’hôtel / Leur verse un champagne irréel”, certainement un “pink champagne on ice”.

Apollinaire poète poilu prophète
Ce retour d’écho étonne et grise. Notre lecture en est chamboulée. « Les collines » dévoilent alors aux naïfs que nous étions jusqu’alors la vérité et – bon sang, mais c’est bien sûr – nous saisissons soudain à quel point Apollinaire prophétise les effets hallucinogènes et stimulants qu’auront les drogues douces et dures sur les Eagles et leurs petits camarades. L’homme des années 70 ? “Il découvrira d’autres mondes /L’esprit languit comme les fleurs /Dont naissent les fruits savoureux / Que nous regarderons mûrir”. Le poète annonce l’avènement du règne des “Profondeurs de la conscience / On vous explorera demain / Et qui sait quels êtres vivants / Seront tirés de ces abîmes / Avec des univers entiers”. Il en pressent aussi, douloureusement, leurs limites. “Jeunesse adieu voici le temps / Où l’on connaîtra l’avenir /Sans mourir de sa connaissance” mais durant lequel on ne pourra plus “kill the beast” (tuer la bête), délivrée à jamais de la boite de Pandore américaine.

Bertha versus Janis
A l’heure où Guillaume écrit, ce n’est pas encore Janis Joplin qui braille mais la grosse Bertha. Elle
Madeleine tombée au champ d'humeur
le laisse parfaitement de marbre. Il faut dire que les demoiselles qui traversent Calligrammes sont nombreuses. Il y a encore un peu de la perfide Lou, un peu de l’amie Louise et presque de la « Jolie rousse » qu’il épousera en 1918. On y voit surtout naitre, vivre et mourir l’image de Madeleine, cette jeune institutrice rencontrée dans un train, emportée en image sur le front puis abandonnée à son sort. Une bibliophile de notre connaissance, le docteur F. A. fut sa très jeune élève dans le sud de la France. Mademoiselle Pagès, entrée en religion apollinarienne, était alors devenue une petite pomme fripée, discrète à l’extrême qui frisait de la lèvre supérieure quand elle vous souriait, se transformant en un improbable chat botté aux cheveux blancs bleutés.

Le casque conservé à la BHVP
 Madeleine était tombée au champ d’humeur de Guillaume au contraire de Jeanne-Yves Blanc, sa marraine de guerre. Pourtant la jeune poétesse n’apparait pas dans Calligrammes et il faudra attendre 1948 et la publication des «Lettres à sa marraine» pour la découvrir vraiment. Blessé à la tête le 17 mars 1916 par un éclat d’obus, il avait dicté quelques jours plus tard à son infirmier une demande poétique : « Ecrivez-moi vite et faites s’il vous plait un petit poème sur mon casque qui s’est laissé percer pour me sauver la vie ». Jeanne lui répondit : « Sur le casque qui préserva du trépas / le porte-lyre Guillaume Apollinaire / […]/ Voyant la mort venir, humble héros fervent / il se laisse percer pour sauver un poète ». Voilà Guillaume Apollinaire à « La tête étoilée » d’une cicatrice de la tempe. Il porte désormais avec lui « cette ardente souffrance/Comme le ver luisant tient son corps enflammé /comme le saint chrétien est auréolé de sa sainteté souffrante » [15]. Etoilée, ardente, ver luisant, enflammé, auréolé ! La blessure ouverte de Guillaume Apollinaire a laissé filtrer un instant son âme lumineuse qui n’a depuis lors pas cessé d’étinceler, phare fidèle qui nous protège des perditions qui nous guettent.

LE LIVRE QUI A PERMIS D’ÉCRIRE CETTE LORGNETTE est en vente à la librairie

Guillaume Apollinaire
Calligrammes
Paris, Mercure de France, 1918.
In-8, demi-maroquin à coins brun, filets dorés, aux plats et aux pages de garde de papier vert. Tête dorée. Reliure signée Devauchelle. Couvertures et dos conservés.
Édition originale muni de l’achevé d’imprimer à la date du 15 avril 1918. Elle est illustrée d’un portrait de l’auteur gravé sur bois par R. Jaudon d’après un dessin de Pablo Picasso.
Précieux exemplaire numéroté sur papier d’édition ayant appartenu à Gérard Bauër. On y retrouve sur la page de faux-titre son ex-libris, genre de bulle échappée de la case d’une bande dessinée. Cet exemplaire fut mis en vente à Drout en 1962 de son vivant par Bauër. Il était alors broché. La reliure de Devauchelle est donc postérieure à 1962. Bibliothèque de M. Gérard Bauër, de l'académie Goncourt, Drouot,  22 mai 1962. n° 2.

Demander détails et/ou prix

NOTES
[1] In Le palais du tonnerre[2] In Il y a[3] Lettre présentée lors de l’exposition Apollinaire. Paris, Bibliothèque nationale, 1969 / [catalogue réd. par Jean Adhémar, &c][4] Exposition Apollinaire. Paris, Bibliothèque nationale, 1969. [5] Notice biographique in universalis.fr/encyclopedie/roger-devauchelle
[6] Apollinaire par Rouveyre in Arts et métiers graphiques, mai 1930
[7] Lettre à A. Billy In l’exposition Le Livre. Paris, [Bibliothèque nationale, 1972 / [catalogue sous la direction de Roger Pierrot et Marcel Thomas].[8] In l’exposition Apollinaire. Paris, Bibliothèque nationale, 1969 / [catalogue réd. par Jean Adhémar, &c].[9] Planche qui enrichit l’édition de 1565 du Cinquième livre et dernier livre de faicts et dicts héroïques du bon Pantagruel.[10] http://foxlet.free.fr/FR/ascii-art-et-calligrammes.php[11] Pascal Pia, Apollinaire par lui-même. In Ecrivains de toujours.[12] Un des exemplaires polygraphiés de Case d’armons a été reproduit chez  Gallimard. Grâces soit rendues à notre amie D.S. de nous l’avoir mis sous le nez.[13] Fernand Fleuret, Apollinaire in Vingt-cinq ans de littérature française : tableau de la vie littéraire de 1897 à 1920. Tome 2. 1925.[14] dans une interview au San Francisco Chronicle.
[15] In Tristesse d’une étoile
Pour tout détail biographique, on se reportera au
Guillaume Apollinaire de Laurence Campa, (Gallimard)