mardi 28 février 2017

LE BON PLAISIR DU CENTAURE DU XIXe S.


#PourCeuxQuiSontPressés

La #Lorgnette de la #VillaBrowna feuillette un #LivreAncien. Cette fois-ci, il s’agit de la #RevueLeCentaure de #LéonCrémière
#BonPlaisir #Photographie #Hippodromes #Vènerie #Chasse #Vaches #chevaux #chiens #mode #opéra





Pour ceux qui n'ont pas non plus le temps, mais qui le prennent quand même.

Si un centaure, rien qu’un seul, vécut au XIXe siècle, il fut évidemment le protégé de Léon Crémière. Crémière, ce fut le prototype du gars plein de ressources du Second Empire. Il fut l’élève puis l’assistant de Disdéri le photographe du Tout-Paris et l’inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite. N’ayant pas l’œil dans sa poche mais plutôt rivé à l’objectif, n’ayant pas les deux pieds dans le même sabot, mais bien plantés dans son époque, Crémière ouvrit avec succès son propre studio en 1862. Il y photographia tous ce qui comptait alors d’aristocrates en vue, d’artistes et de célébrités dans le vent, de militaires fringants. Cette même année 62, il fut nommé photographe de la maison Impériale. Tout roulait pour Léon qui avait montré très vite un penchant véritable pour les animaux, chevaux et chiens principalement, qu’il photographia avec une grande sincérité.

Aussi, quand l’envie lui prit de créer une « revue illustrée du sport, de la vénerie, de l'agriculture et des arts », il la nomma tout naturellement Le Centaure. Mi-homme mi-cheval, cet animal mythologique concentrait à lui seul tous les goûts de Crémière. L’image choisie pour représenter la revue, cependant intrigue. On y voit un centaure bandant son arc, un lion mort à ses sabots. Comme on ne peut pas imaginer que le créateur du Centaure ait pensé à donner à sa revue l’apparence d’un de ces centaures soiffards, braillards et queutards à qui Hercule fit la chasse, on doit considérer qu’il voulut ici faire figurer Chiron, seul centaure parmi les centaures à avoir été sage. Du coup, nous voilà obligés de croire Apollodore qui affirma que Chiron nourrit son pupille Achille du sang de lion et de la moelle d’ours et de sanglier. Et nous voilà obligé d’accepter sans broncher qu’après sa mort, Zeus ait transporté Chiron dans le ciel, où il le métamorphosa en constellation du Sagittaire.

Mais pourquoi serions-nous obligés de tout expliquer à la fin? Pourquoi ne pas considérer tout simplement que ce soit au bon plaisir du dessinateur qu’il faille se référer pour… ne pas avoir à décrypter cette image composée de bric et de broc.



  Dans le fond, c’est la revue toute entière qui est axée sur le bon plaisir, celui de Crémière d’abord et celui de ses acolytes ensuite. On le sent très bien dans la variété des sujets abordés, « sport, vénerie, agriculture, arts » mais aussi faits divers, opéra, voyages de chasse et de villégiature, jardins, modes et récits de voyages.
Cela se sent aussi dans la fantaisie qui a présidé au choix des nombreuses illustrations qui accompagnent chaque numéro. Y défilent dans un désordre charmant les effigies d’hommes, de chevaux et de chiens célèbres, des scènes de
courses hippiques et d’attelage, les portraits de vaches primées à la Villette, d’élan de Suède, de lévrier de Russie de chameau harnaché, de faisans multicolores et puis - pourquoi se priver – des évocations du vélocipède naissant, des palmiers luxuriants, de patins à glace révolutionnaires et sublimement glissants. C'est grisant de glisser! Grisant au point que Wladteufel en 1882 en tirera son chef-d’œuvre: Les Patineurs [1]


On pourrait relever sans peine la diversité des techniques d’illustrations employées. On s'en tiendra à la photographie. Elle a la part belle. N’est-elle pas le cœur de métier de Léon Crémière ? Un Lord anglais, une diva, un bull-terrier, des chiens de meute se sont laissé tirer le portrait. La photographie se paie même le luxe de reproduire – c’est un comble – et à plusieurs reprises encore, ses ancêtres les tableaux.


Le bon plaisir de Crémière se retrouve enfin dans l’assortiment des informations que distille la revue. Certes, on y trouve consignées les comptes-rendus de chasse à grands renforts de " renseignements qu'on chercherait vainement ailleurs sur la vènerie impériale et sur les grands équipages de l'époque" et aussi les résultats des courses et des concours généraux de boucherie. Mais parallèlement, on y glane une kyrielle d’anecdotes et de faits divers amusants ou improbables. Il est dommage de ne pas pouvoir les aligner façon litanie. Contentons-nous de la façon puzzle. On trouve le détail d’un banquet hippophagique britannique composé entre autres choses, d’un consommé de cheval ABC à la purée de destrier Amontillado, de filets de sole à l’huile hippophagique, de filet de Pégase rôti aux pommes de terre à la crème, de petits pâtés à la moelle Bucéphale, de poulets garnis à l’hippogriffe, de langue de cheval à la troyenne. On s’initie plus loin, dans un grand article consacré aux loups en Russie, à leurs mœurs secrètes. Saviez-vous par exemple que « lorsque le loup vient de manger et qu’on lui donne la chasse, il commence par vomir, et déchargé de tout poids inutile, il court beaucoup mieux » ? On n’a pas le temps de réfléchir à l’adage « la charrette est un legs de la barbarie ; le chariot une conquête de la civilisation » qu’on apprend que « dans la nuit de Noël [1867], Mme la duchesse de Mouchy a mis au monde un enfant de sexe masculin. Sa majesté l’Impératrice a passé auprès d’elle une partie de la nuit et ne l’a quittée qu’après sa délivrance. »

Quelques pages plus loin, est relaté par le menu un duel au pistolet qui se déroula dans le wagon des bagages d’un train allant de Nashville à Decatur (Tennessee). Les coups de pistolet n’ayant rien donné hormis l'assassinat de l’unique ampoule du lieu, les deux ennemis se ruèrent l’un sur l’autre dans le noir le plus complet et au petit bonheur la chance se lacérèrent de coups de couteaux. Pour rester dans l’ambiance roman de gare, on aura une pensée pour « Souverain, magnifique étalon acheté 10,000 fr. par le gouvernement pour les haras, [qui fut] tué en arrivant à destination de la gare de Rosières. Son wagon-écurie [fut] broyé par la rencontre d'un train de marchandises survenant au moment où on le rangeait ». Dans un autre genre, on s’étonnera de lire que Johnny Bishop, fameux joueur de dominos aveugle, laisse une si fortune colossale à ses héritiers... Un seul adversaire le battit dans toute sa carrière. Je vous le donne dans le mille : il était lui aussi aveugle.
Enfin, on regrettera de ne pas pouvoir accompagner ce collaborateur appliqué du Centaure qui relevant au 27 de la rue Saint-Denis cette enseigne : « MADEMOISELLE AMANDINE. Pommes de terre frites et leçons de piano », considéra que « La chose [valait] la peine qu’on aille vérifier ». Aujourd’hui, las !, LINDSAY a remplacé AMANDINE. Et les fringues made in China, les frites et les double croches.

En laissant la bride lâche sur le cou de son bon plaisir, Crémière crée des éclairages parfois inattendus. Qu’on en prenne pour preuve, ces deux nécrologies qui semblent avoir été composées en miroir. D’un côté, on revient sur les grandes lignes de la vie de Néro, chien favori du Prince impérial, de l’autre sur celles d’Artus Talon, le chéri des champs de courses. Un chien et un homme également pleurés.


Néro par Carpeaux et Rousseau
Néro, tous ceux qui ont mis les pieds au musée d’Orsay le connaissent. C’est ce braque allemand qui en 1865 fut sculpté par Carpeaux enroulé autour du Prince impérial. Ils ont alors huit ans tous les deux. Carpeaux donne l’impression que le chien vient à l’instant de lever vers son petit maître son regard lumineux et confiant. Son oreille est encore en plein mouvement. Le garçonnet, poussé par le poitrail chaud de Néro, a déplacé un tant soit peu sa jambe gauche et a posé sa menotte sur le cou de son ami. Mais au printemps 1867, le chien venait de mourir. Une méchante hernie l’avait fait souffrir sans relâche les derniers mois. Le Centaure publia alors une reproduction photographique du tableau que le peintre Rousseau (Pas le douanier… Philippe seulement) avait exécuté « il y avait quinze jours à peine ». « Docile, le pauvre animal avait posé pour la dernière fois et je dois dire qu'il ne semblait comprendre que très imparfaitement l’honneur que lui faisait le pinceau du grand artiste. L'espoir de passer à la postérité ne paraissait avoir pour lui aucun charme. Fatigué d'une séance de trois heures par une chaleur tropicale, malgré la présence d'un lapin placé tout exprès pour réjouir ses regards, il se serait volontiers laissé aller à une sieste prolongée, sans les appels réitérés du peintre et les avertissements plus sévères du garde qui l'avait amené. » Néro avait suivi « la cour à Compiègne et à Fontainebleau comme à Biarritz et Vichy. Aux Tuileries il accompagnait l'Empereur et le Prince dans leurs promenades au jardin; à Saint-Cloud, il les suivait quand il montaient à cheval et chassait avec eux ».

Artus Talon, en chair et surtout en os.

Si Néro fut fidèle jusqu’à la mort à l’homme, Artus Talon le fut à sa plus belle conquête. « Il aimait trop les chevaux, c'est ce qui l'a tué ». Il mourut un an après le brave toutou à l'âge pas canonique du tout de trente-neuf ans. « Avant 1850, l'intrépide gentleman montait en steeple-chase, et l'on peut voir son nom figurer dans tous les récits des courses au clocher de cette époque, […] Sa réputation de cavalier a été proverbiale sur tous les hippodromes; il a gagné plusieurs grands prix en Angleterre. Au moment où éclata la guerre de Crimée, Artus Talon, lassé de la vie des courses, prit un grand parti et résolut de l'abandonner pour la vie des camps. Il s'engagea et s'embarqua aussitôt. A Constantinople, il acheta un cheval de chasse rouan, aux oreilles coupées, qui ne lui plaisait que médiocrement. Aussi, dès la première affaire, il ne manqua pas de l'échanger contre un magnifique cheval d'officier russe. […] La campagne terminée, Artus Talon revint officier, il avait promptement gagné son grade. Malheureusement, il avait aussi gagné les rhumatismes qui l'ont fait tant souffrir pendant ses dernières années et qui l'ont emporté. Je me souviens d'être venu Spa avec lui il y a un an. Durant tout le trajet, il se tordait dans des douleurs telles, que cela faisait peine à voir. A force de s'infiltrer de l'acétate de morphine, il trouvait deux heures de calme sur vingt-quatre. Etait-ce vivre? Et malgré tout il suivait un régime épouvantable se faisant maigrir pour monter ses chevaux, gaspillant le peu de forces qui lui restait. Il montait généralement de mauvais chevaux aussi faisait-il des chutes fréquentes; ses intimes l'invitaient cependant se ménager. L'un d'eux avait écrit pour lui des commandements qui commençaient ainsi :
"Tous les dimanches, tu tomberas.
Et les lundis, pareillement.
Jamais chair ne mangeras.
Pour être maigre à tout moment."


A plusieurs reprises, la personnalité de Talon apparait dans Le Centaure mais jamais mieux croquée que par le caricaturiste Crafty qui le fit plus maigre qu’un cent de clou et vissé à son cheval coûte que coûte. Si Talon fut le vrai centaure de son époque, Crafty fut quant à lui le poulain de Crémière. Dans chaque numéro ou presque, le rédacteur en chef lui octroya deux pages entières qui virent naître les premières planches de ses observations parisiennes et s’épanouir ses premiers instantanés de l’exposition universelle de 1867. Ces planches furent réunies plus tard par Crémière qui les publia en deux albums, les premiers de Crafty, qui furent intitulés « Snob à Paris » et « Snob à l’exposition ».


La gestion du vide par Cratfy et Vallotton


C’était encore le temps où l’on recrachait le caviar dans des crachoirs installés à cet effet. Crafty donne une amusante version crayonnée de cette méfiance pour la gastronomie russe. La légende du dessin se désole que « pour une personne qui entre et consomme, trois cents se contentent de regarder. Tout le monde aurait-il donc goûté au caviar ? » L’illustrateur joue sur les pleins et les vides pour montrer la suspicion des visiteurs français envers les cuisiniers russes. Comme Vallotton dans La manifestation, dessinée une vingtaine d’années plus tard, il prend le parti de masser le gros des troupes en haut et à droite de l’image. Le vide créé en bas à gauche semble plus intense et plus trouble, par le simple fait que notre esprit cartésien tend inconsciemment à placer les « choses lourdes » vers le bas. Voilà qui, en passant, vous explique pourquoi l’histoire de la chute de la pomme de Newton vous permet de piger au quart de tour la théorie de l'attraction universelle.

Laissons Newton à sa pomme, Archimède dans son bain et revenons à Crafty qui ne fut pas qu’un histrion de l’anecdote. Ses dessins redonnent vie à ce Second Empire insouciant et souvent potache. Ses illustrations vives et faussement naïves prennent aussi à l’occasion une importance insoupçonnée. L’une d’elles permet d’exhumer un témoignage d’une de ces demeures disparues qui font le quotidien des courageux étudiants de l’Ecole du Louvre qui suivent le cours « Architecture et décor des grandes demeures ». Dans la livraison de mars 1867, Le Centaure fit en effet paraître un de ses dessins représentant un des huit panneaux peints par Heyrault pour le décor du salon aujourd’hui disparu de La Vénerie, l’incroyable maison que voua au culte de la chasse le comte d’Osmond, ce furieux sportsman à qui nous devons les épatants Hommes des bois.



Les vainqueurs des steeple chases de 1868


Le Centaure, c’est aussi la bible des courses, cette belle folie du Second Empire. En 1857, sous l’insistance du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III et membre du Jockey Club, on a inauguré en plein bois de Boulogne l’hippodrome de Longchamp, le premier véritable terrain de plat de la Capitale. La Société des Steeple-Chase de 1863 jusqu'à la guerre de 1870, organise des courses d’obstacles dans le bois de Vincennes.




Les courses font véritablement fureur. Les jockeys sont alors de très fashionables petites personnes, aux lèvres carmin, aux favoris et moustaches passés au fer à friser. Les couleurs chatoyantes des toques et casaques font écho aux robes et chapeaux des belles de cet Empire durant lequel on galopa et on valsa à qui mieux mieux. Dans Le Centaure, pas un numéro ne sort sans sa ou ses gravures hippiques. Le plus souvent en couleurs, elles sont gommées donnant une impression profonde de vitalité. Les chevaux sont de beaux spécimens que l’on connait par leur nom et que l’on représente légèrement allongés dans un goût anglais alors « so chic ! ». La maquette de la revue n’est-elle pas elle-même - c’est la Revue britannique qui l’affirme - « conçue sur le plan des journaux anglais de sport et de chasse et rédigée par les notabilités du monde cynégétique » ?

Quasiment personne n’aurait à cet instant parié un sou sur l’idée que moins de cinquante ans plus tard, le cheval serait en passe d’être supplanté par la voiture à moteur et le vélocipède. Quelques-uns en eurent la prémonition cependant et la fixèrent sur papier. S’il fallait ne citer qu’un livre, ce serait la Fin du cheval de Pierre Giffard, illustré de main de maître par Albert Robida et dont la couverture saisissante ne s’oublie pas. On y voit une tête de cheval de face, les yeux exorbités, le naseau frémissant, la crinière indomptée.



Mais n’allez pas imaginer que dans ces années 1860-1870, le cheval n’ait été que roi, et que sa vie ne fut que rose. Une illustration de Crafty s’applique à nous le rappeler. Elle est intitulée « Rêves d’un cheval de fiacre ». On y voit un cheval endormi sur de la vieille paille, l’encolure empêchée par un licol trop court. Sur son ventre, d’infernaux personnages s’acharnent. On y reconnait à leurs attributs, un cavalier, un cocher et un maréchal-ferrant. On serait presque tenté d’y voir un hommage au Cauchemar de Füssli peint en 1781 et qui connut un succès immédiat et européen.



Les cauchemars par Füssli et Crafty


"Il me trouve un peu dur"
Au-dessus de cette scène d’écurie, dans un nuage de rêve, s’enchainent les affres de la vie du cheval de fiacre et les promesses de l’abattoir. Au centre de la composition, séparé du reste des évocations par un cercle dessiné, on découvre la « Consolation !!! » de la pauvre bête de somme, à savoir un gros viveur qui mord à pleines dents dans un cuissot de cheval. La légende dit tout : «Il me trouve un peu dur».
Et nous revient en plein esprit, ce passage d’Un voyage dans les terres de Robert-Louis Stevenson (1878) qui nous a, il y a peu, été admirablement lu. Je vous laisse juges : « Et s'il est vrai, comme je l'ai ouï dire, que les tambours sont recouverts de peau d'âne, quelle pittoresque ironie cela ne contient-il pas ! Comme si la peau de ce patient animal n'avait pas été suffisamment battue pendant qu'il était en vie […], il fallait encore qu'elle fut enlevée aux quartiers de derrière de la pauvre bête, après sa mort, tendue sur un tambour et battue chaque nuit à la ronde dans les rues de toutes les villes de garnison de France. […] Mais dans cet état de momie et de triste survivance à soi-même, lorsque la peau creuse retentit sous les coups des baguettes, que chaque rataplan va droit au cœur d'un homme, y introduit la folie et cette disposition du pouls, que dans notre façon emphatique de parler nous surnommons Héroïsme, n'y a-t-il pas une espèce de vengeance contre les persécuteurs de l'âne. Autrefois, pourrait-il vous dire, vous me faisiez monter la colline et descendre la vallée coups de bâton, et j'étais forcé de l'endurer mais présent que je suis mort, ces coups sourds qu'on entendait peine dans les chemins de campagne sont devenus une musique entrainante en tête de la brigade, et pour chaque coup dont vous avez frappé ma peau, vous verrez un camarade chanceler et tomber ». © texte et illustrations villa browna / Valentine del Moral

[1] pour les écouter https://www.youtube.com/watch?v=K2k4B2VsIGU


LA REVUE QUI A PERMIS D’ÉCRIRE CETTE LORGNETTE est en vente à la librairie.

Le Centaure
Paris, Crémière, 1867-1868.

3 volumes in folio, percaline éditeur verte frappée de lettres et écussons dorés.

Rares volumes de cette revue très célèbre, très réputée, témoin du faste du Second Empire. Le Centaure, sous la direction de Léon Crémière parut de 1866 à 1869. Les trois volumes présentés couvrent l'année 1867 et une demi-année de 1868.
Quelques brunissures. Rares incidents aux lithographies aquarellées à la main, la plupart du temps aux endroits qui furent vernis. Un portrait de célébrité d'opéra manquant.
103 planches sur carton fort. Ces planches allient les techniques de la photographie, la lithographie en deux tons, la lithographie en couleurs, la lithographie aquarellée à la main et gommée, les gravures de mode.
Dans le texte, à pleine page, on trouve de très nombreux dessins au trait, essentiellement de Crafty.
Th. 159 "On trouve dans cette revue des renseignements qu'on chercherait vainement ailleurs sur la vènerie impériale et sur les grands équipages de l'époque".
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